Volume 61, 1, 2020 janvier-avril
Éric GAGNON, Anne-Marie SÉGUIN, Bernadette DALLAIRE, Isabelle VAN PEVENAGE et Véronique BILLETTE
Vieillir seule chez soi. Dimension et conditions de l’autonomie chez les personnes âgées
Marc-Urbain PROULX et Pierre-Luc BOUCHARD
L’éducation supérieure et les systèmes d’innovation en régions au Québec
Laurence ARRIGHI
Identité et éducation - Une analyse critique d’un guide pédagogique à l’usage d’une minorité linguistique : En préparation pour le prochain CMA
Louis-Simon CORRIVEAU et Claude FORTIER
Panem et circenses : esquisse d’une mesure de l’offre et de la fréquentation des spectacles d’arts de la scène présentés dans le cadre d’événements au Québec
Martine ROBERGE
Les festivités de la mi-carême : un divertissement populaire réinventé
Benoit VAILLANCOURT
La reconnaissance artistique en métropole et en région, de la divergence à la convergence : autour de l’exposition-événement Les chroniques du Québec d’Arthur Villeneuve (1972)
Maxime COLLERET et Mahdi KHELFAOUI
D’une révolution avortée à une autre? Les politiques québécoises en nanotechnologies et en IA au prisme de l’économie de la promesse
Notices biographiques
Laurence Arrighi
Laurence Arrighi est professeure de linguistique à l'Université de Moncton. Ses travaux portent sur les discours d'autorité (savants, médiatiques, institutionnels) et leur contribution à la définition de ce que sont ou doivent être de bonnes pratiques linguistiques pour la communauté acadienne. Récemment, elle a codirigé un numéro spécial de la revue Minorités linguistiques et société intitulé : « Inclusion, exclusion et hiérarchisation des pratiques linguistiques dans les espaces plurilingues au 21e siècle ».
Véronique Billette
Véronique Billette est titulaire d’une maîtrise en psychologie de l’Université Laval et d’un doctorat en sociologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Coordonnatrice de l’équipe de recherche Vieillissements, exclusions sociales et solidarités (VIES) depuis 2007, elle s’intéresse notamment à la citoyenneté et aux inégalités. Elle compte plusieurs années d’expérience en matière d’intervention dans le domaine de la violence faite aux femmes et de la santé mentale.
Pierre-Luc Bouchard
Pierre-Luc Bouchard, professeur d’économie et de science politique au Collège d’Alma depuis 2008, il possède une maitrise en Études et interventions régionales de l’UQAC. Il est membre du Centre de recherche sur le développement territorial (CRDT) et s’intéresse particulièrement au rôle de l’éducation supérieure dans le développement local et régional.
Maxime Colleret
Maxime Colleret est candidat au doctorat en Science, technologie et société à l’UQAM. Il s’intéresse à l’histoire des sciences et des technologies au Québec et au Canada. Auteur de plusieurs articles sur l’histoire des universités québécoises, ses recherches actuelles se concentrent sur les pratiques de brevetage dans les universités et sur les promesses techno
scientifiques des chercheurs et des industriels du Québec et du Canada.
Louis-Simon Corriveau
Louis-Simon Corriveau est chargé de projets à l’Observatoire de la culture et des communications de l’Institut de la statistique du Québec, en plus d’être candidat au doctorat en sociologie et chargé de cours à l’Université Laval. Ses recherches portent notamment sur les pratiques culturelles, le rapport à la culture et l’individualité contemporaine. Sa dernière publication aborde la question de la recension des écrits dans le cadre d’une recherche inductive : Corriveau, Louis-Simon (2018) « Entre les actes : investigation inductive des expressions et légitimations du goût pour le théâtre », Approches inductives, 5, 1 : 119-144.
Bernadette Dallaire
Bernadette Dallaire, Ph.D. (Sociologie) est professeure titulaire à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval. Elle combine des expertises en gérontologie et en santé mentale. Ses travaux sur les aînés souffrant de troubles mentaux graves ont été parmi les premiers en recherche psychosociale dans ce domaine au Canada et au Québec. Elle a également réalisé des recherches portant sur l’approche du rétablissement en santé mentale et sur les interventions psychosociales et médicales auprès des jeunes en difficulté.
Claude Fortier
Claude Fortier, détenteur d’une maîtrise en sociologie, est chargé de projets à l’Observatoire de la culture et des communications de l’Institut de la statistique du Québec. Ses recherches portent notamment sur la fréquentation des spectacles en arts de la scène, sur les entrées et les recettes des salles de cinéma et sur l’écoute et la vente d’enregistrement sonore. Chaque année, il publie des bulletins statistiques et des monographies analysant chacun de ces thèmes.
Éric Gagnon
Éric Gagnon, sociologue, est chercheur au Centre de recherche sur les soins et les services de première ligne de l’Université Laval. Ses travaux portent sur le vieillissement, les soins et l’éthique. Il mène depuis quelques années des recherches sur la vie et le travail en centre d’hébergement. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont L’invention du bénévolat. Genèse et institution de l’action bénévole au Québec (avec A. Fortin, A.-E. Ferland-Raymond et A. Mercier, PUL, 2013).
Mahdi Khelfaoui
Mahdi Khelfaoui est professeur au Département des sciences humaines de l'Université du Québec à Trois-Rivières. Titulaire d’un doctorat en science, technologie et société de l’UQAM, ses recherches actuelles portent sur les relations entre l’État et ses entreprises technologiques. Il a publié ses derniers travaux dans Canadian Historical Review et Revue d’études canadiennes.
Marc-Urbain Proulx
Marc-Urbain Proulx, professeur en Économie régionale à l’UQAC, est directeur scientifique du Centre de recherche sur le développement territoriale (CRDT). Il vient tout juste de publier le livre « Splendeurs, misères et ressorts des régions » aux PUQ. Il publie régulièrement des articles dans des revues scientifiques internationales. Son manuel « Territoires et développement : la richesse du Québec » paru aux PUQ en 2011 représente les éléments fondamentaux principalement retenus pour son enseignement.
Martine Roberge
Martine Roberge est professeure d’ethnologie au Département des sciences historiques de l’Université Laval et membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ). Ses recherches s’inscrivent dans trois domaines d’études : l’oralité, la ritualité et la patrimonialité. Elle s’intéresse également aux méthodologies de terrain (observations et entrevues) dans leurs aspects à la fois éthique, théorique et technique, à l’historiographie de l’ethnologie et aux archives orales. Elle a notamment publié Rites et ritualisations (codir. D. Jeffrey, 2018), Rites et identités (codir. D. Jeffrey, 2017) et Valoriser la culture francophone : des stratégies communautaires et identitaires (dir. 2016).
Anne-Marie Séguin
Anne-Marie Séguin est professeure titulaire à l’Institut national de la recherche scientifique, Centre Urbanisation Culture Société. Elle est membre de l’équipe Vieillissements, exclusions sociales et solidarités (VIES) dont elle a assumé la direction scientifique de 2012 à 2018. Elle est aussi membre du Centre d’étude sur la pauvreté et l’exclusion. Elle a codirigé les ouvrages collectifs Les vieillissements sous la loupe. Entre mythes et réalités et Vieillissement et enjeux d’aménagement. Regards à différentes échelles. Elle a publié de nombreux articles portant sur les aspects socio-territoriaux du vieillissement et sur l’injustice environnementale.
Benoit Vaillancourt
Benoit Vaillancourt est étudiant à la maîtrise en ethnologie et patrimoine à l’Université Laval. Il a commencé à s’intéresser au peintre Arthur Villeneuve dans le cadre de ses recherches sur les successions d’artistes en art populaire.
Isabelle Van Pevenage
Isabelle Van Pevenage est chercheure d’établissement au Centre de recherche et d’expertise en gérontologie sociale (CREGÉS) et professeure associée au département de sociologie de l’Université de Montréal. Ses intérêts et perspectives de recherche portent sur la proche aidance au sein de couples âgés ainsi que sur les soins palliatifs gérontologiques. Elle questionne, entre autres, le processus d’auto-attribution du statut « d’aidant » et les (re)configurations des réseaux familiaux et des proximités (résidentielles, affectives, relationnelles) autour des personnes proches aidantes âgées ainsi que l’accès aux soins de fin de vie pour les personnes âgées.