Volume 64, 3, 2023 septembre-décembre
Angéline Martel et Nancy Gagné
LORSQUE LES INTERACTIONS INTERCULTURELLES SONT PROBLÉMATIQUES : INFLUENCE MUTUELLE DES FACTEURS INDIVIDUELS ET INSTITUTIONNELS
En milieux démographiquement diversifiés, les intervenant·e·s d’organismes de services publics rencontrent régulièrement des défis liés aux variables interculturelles lors de leurs interventions. Le développement de compétences interculturelles est alors considéré par les intervenant·e·s, tout comme par les gestionnaires, comme une solution pour améliorer ces interactions. La présente étude se penche sur les représentations d’intervenants·e·s de cinq services publics de la région métropolitaine de Montréal. À l’aide du modèle de développement de la sensibilité interculturelle (MDSI), une analyse de contenu catégorise les segments recensés selon leur degré de sensibilité interculturelle. Une seconde analyse fait émerger une typologie des réactions quand les intervenants·e·s décrivent les interactions interculturelles problématiques. La distribution des réactions ainsi classées est également analysée. Les résultats permettent de constater l’influence mutuelle des facteurs individuels et des facteurs organisationnels lors des interactions et pourraient orienter les stratégies de développement des compétences interculturelles.
Mots-clés : services publics; compétences interculturelles; interactions;
sensibilité interculturelle
Éric Gagnon, Olivier Tremblay-Paradis, Dominique Deblois, Lucas Parent-Painchaud, Julie Castonguay, Julie Fortier, Dominique Giroux et Andrée Sévigny
L’ENGAGEMENT DES BÉNÉVOLES AÎNÉS DU QUÉBEC PENDANT LA PANDÉMIE
La pandémie de la COVID-19 a frappé durement les personnes aînées du Québec. Appartenant à un groupe dit « à risque », elles ont dû suspendre toute forme d’engagement social, particulièrement le bénévolat, pour une période plus ou moins longue. Comment ont-elles réagi à cette situation? Se sont-elles complètement désengagées? La pandémie a-t-elle provoqué une mise à l’écart des personnes aînées, ou celles-ci ont-elles malgré tout maintenu une forme d’engagement et de présence dans l’espace public? C’est à ces questions que nous apportons des éléments de réponse à partir d’une
recherche portant sur le bénévolat des personnes aînées pendant la pandémie au Québec. Par-delà la crise et la situation particulière des personnes aînées, cette étude permet de poser un regard plus large sur l’engagement bénévole au Québec comme forme d’appropriation matérielle et symbolique.
Mots-clés : bénévolat; personnes aînées; engagement; pandémie
Guillaume Sirois et Martine El Ouardi
ARTISTE-EMPLOYÉ OU ARTISTE-ENTREPRENEUR : ÉVOLUTION D’UN DOUBLE DISCOURS DANS LES POLITIQUES CULTURELLES AU QUÉBEC
par l’État québécois dans ses politiques culturelles depuis le début des années 2000. Il soutient que deux paradigmes de développement ont été promus au cours de la période : le paradigme de l’artiste-employé qui, tout en reconnaissant le caractère atypique du travail artistique, cherche à normaliser cette condition en offrant les avantages sociaux généralement associés au statut d’employé, et le paradigme de l’artiste-entrepreneur qui cherche à faire des artistes des entrepreneurs indépendants capables de réussir dans une économie de marché. Une première partie trouve les sources du premier paradigme dans les lois sur le statut de l’artiste, adoptées à la fin des années 80, celles-ci ayant mené à l’institutionnalisation d’un ensemble d’associations dédiées à l’amélioration des conditions de travail, alors que le second paradigme est né d’une mutation dans les rapports entre culture et économie avec l’arrivée du discours sur l’économie créative. La lecture des documents de politique culturelle permet ensuite de montrer que le second paradigme s’est superposé au premier sans toutefois le remplacer complètement. L’article se conclut sur une discussion qui permet d’envisager les dissonances entre ces deux paradigmes qui coexistent dans les politiques culturelles, mais aussi certains points de jonction.
Mots-clés : travail artistique; politiques culturelles; Québec; artiste;
paradigme; employé; entrepreneur; valeurs
Sophie-Anne Morency
ENTRE MASCULINISME ET ANTIFÉMINISME « ORDINAIRE » : ANALYSE DE LA TÉLÉSÉRIE QUÉBÉCOISE LES MECS
Cet article propose d’analyser la série télévisée Les mecs, une comédie dramatique qui porte sur « une histoire d’amitié entre hommes, avec leurs codes, leurs tabous, leurs secrets et leur façon de voir la vie ». Alors que la série a bénéficié d’un soutien financier des gouvernements du Québec et du Canada, et a été catégorisée série à « succès » par Radio-Canada, nous nous demandons si elle reproduit des discours antiféministes à partir d’un corpus composé de l’ensemble des épisodes de la saison 1 (2020) et de la saison 2 (2021). Après avoir dressé un bref portrait du contexte dans lequel s’inscrit cette série télévisée québécoise, nous présenterons les résultats de l’analyse de contenu, effectuée à partir des grilles de lecture de l’antiféminisme « ordinaire » et de la crise de la masculinité. Notre analyse indique que l’utilisation de l’humour permet de délégitimer les mobilisations féministes, tout en renforçant le mythe de la crise de la masculinité au Québec.
Mots-clés : antiféminisme « ordinaire »; analyse de contenu; humour;
Les mecs; masculinisme; séries télévisées
Catherine Beaudry, Andrée-Anne Deschênes, Guitté Hartog, Mouhamadou Sanni Yaya et Samuel Saint-Yves Durand
L’INCLUSION EN EMPLOI DES PERSONNES DES GROUPES SOUS-REPRÉSENTÉS AU QUÉBEC : DES PARCOURS SEMÉS D’EMBÛCHES
Cet article a pour objectif de décrire et de comprendre l’expérience des membres des groupes sous-représentés au regard de leur accès à l’emploi et de leur inclusion dans les milieux de travail au Québec. Recourant à un devis de recherche exploratoire, des entretiens semi-dirigés ont été réalisés auprès de 12 personnes appartenant à des groupes sous-représentés (femmes, minorités visibles, personnes handicapées, personnes LGBTQ+). Les résultats mettent d’abord en lumière les situations d’exclusion auxquelles sont confrontées ces personnes. Elles se manifestent par la non-reconnaissance de la valeur des individus dans le milieu de travail, qui résulte en un faible sentiment d’appartenance des personnes à leur organisation. Parmi les différentes stratégies individuelles déployées, certaines conduisent davantage à l’assimilation et à la différenciation qu’à l’inclusion. Si les raisons pour lesquelles les personnes participantes considèrent être dans des situations d’exclusion, d’assimilation ou de différenciation sont nombreuses, il semble qu’elles reposeraient essentiellement, selon les personnes rencontrées, sur des biais inconscients des employeurs. Pour favoriser l’inclusion, les résultats révèlent l’importance de l’ouverture à la diversité, du soutien organisationnel ainsi que de la sensibilisation et de la formation pour lutter contre les préjugés inconscients. La contribution principale de cet article réside dans la mise en évidence des expériences et des situations communes des personnes appartenant pourtant à des groupes différents, en leur donnant la parole.
Mots-clefs : diversité; inclusion; gestion de la diversité; emploi;
stratégies individuelles
Clarence Hatton-Proulx, Frédéric Mercure Jolette et Sophie L. Van Neste
L’HÉRITAGE CONTRASTÉ DE L’ÂGE D’OR DU PÉTROLE : HISTOIRE ET ÉVOLUTION DES PAYSAGES DE L’EST DE MONTRÉAL
Cet article étudie les paysages pétroliers montréalais et leur transformation, en considérant le contexte politique et urbanistique ayant entouré l’implantation, l’essor puis la fermeture des raffineries dans l’est de Montréal. À partir d’une comparaison du développement de Montréal-Est et d’Anjou au 20e siècle, nous démontrons que l’implantation de l’industrie pétrolière crée un sentier de dépendance en matière de développement économique et d’aménagement de l’espace : plus sa présence est forte, plus la reconversion économique et la transition environnementale sont difficiles. Toutefois, nous montrons aussi que l’aménagement fonctionnaliste à Anjou a favorisé une transition économique plus en douceur et a permis, plus ou moins involontairement, certaines avancées sur le plan environnemental. Nous souhaitons nuancer certaines critiques faites à l’endroit de l’urbanisme fonctionnaliste d’après-guerre et contribuer aux débats sur l’importance des politiques publiques locales et sur la capacité d’action des municipalités.
Mots-clés : paysages pétroliers; raffineries; Montréal-Est; Anjou;
aménagement; politiques municipales; reconversion
Jocelyn Létourneau
MYTHO-MANIE
Notices biographiques
Catherine Beaudry
Catherine Beaudry est professeure titulaire en gestion des ressources humaines à l’Université du Québec à Rimouski et détentrice d’un doctorat en relations industrielles de l’Université Laval. Elle est également conseillère en ressources humaines agréée. Ses intérêts de recherche concernent la gestion de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (EDI) en milieu de travail. Elle a reçu la distinction Alcide C. Horth en 2019 pour l’excellence de ses travaux de recherche. Elle a récemment publié un ouvrage collectif aux éditions JFD sur la diversité en milieu de travail.
Julie Castonguay
Julie Castonguay, travailleuse sociale (T. S.) et détentrice d’un Ph. D. en gérontologie, est chercheure au Centre collégial d’expertise en gérontologie (CCEG | CCTT) du Cégep de Drummondville. Ses champs de recherche sont variés : bénévolat, intergénérationnalité, boomers, organismes à but non lucratif, soutien à domicile, numérique, recherche qualitative et participative, transfert et mobilisation des connaissances. Sa plus récente publication est : J. Castonguay, D. Pellerin, L. LeBrun, M. Perron, A.-L. Savoie, M.-È. Bédard et C. Lemelin (sous presse), « Le numérique favorise-t-il l’accès aux services essentiels aux aîné·e·s québécois·es? », Revue des Sciences sociales, 70, p. 14-27.
Dominique Deblois
Dominique Deblois est étudiante à la maîtrise en travail social, assistante de recherche et depuis plus de 15 ans intervenante psychosociale. Elle s'intéresse à tout ce qui touche l'exclusion sociale, la stigmatisation des populations marginalisées et les inégalités sociales.
Andrée-Anne Deschênes
Andrée-Anne Deschênes est professeure en gestion des ressources humaines à l’Université du Québec à Rimouski et titulaire d’un doctorat en sciences de l’administration – management de l’Université Laval. Elle est également conseillère en ressources humaines agréée. Son expertise porte sur l’adéquation entre l’individu et son environnement de travail, ainsi que sur le développement des compétences. Ses recherches récentes se sont concentrées sur les effets de la transition numérique et sur la gestion de l’équité, de la diversité et de l’inclusion en milieu de travail. Ses plus récents articles sont parus en 2023 dans la Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels et dans l’European Review of Applied Psychology.
Martine El Ouardi
Martine El Ouardi est détentrice d’une maîtrise en science politique de l’Université de Montréal et doctorante à l’Université de Lausanne. Ses recherches croisent la sociologie politique, la sociologie de la culture et les études urbaines. Son travail de maîtrise fera l’objet d’une publication dans la revue International Journal of Urban and Regional Research (sous presse). Ses travaux actuels portent sur l’occupation de l’espace public dans les mobilisations urbaines contemporaines.
Julie Fortier
Julie Fortier détient un doctorat en Études urbaines de l’Université du Québec à Montréal. Elle est actuellement professeure au Département d’études en loisir, culture et tourisme à l’Université du Québec à Trois-Rivières et codirectrice du Laboratoire en loisir et vie communautaire. Ses intérêts de recherche touchent le bénévolat, la concertation et la participation publique. Elle a par ailleurs effectué près d’une vingtaine d’études sur l’action bénévole dans diverses organisations liées au loisir, au sport, à la culture, au communautaire, à la santé, à l’intergénérationnel, etc., auprès de jeunes, d’aînés, de personnes retraitées ou d’officiels en sport. Elle a publié en 2020 un article dans la revue Loisir et Société analysant les liens intergénérationnels dans l’action bénévole.
Nancy Gagné
Nancy Gagné est directrice du Département des Sciences humaines, Lettres et Communication de l’Université TÉLUQ. Détentrice d’un doctorat en didactique des langues secondes, ses intérêts de recherche portent sur l’apprentissage des langues, les variables interculturelles en apprentissage ainsi que sur les défis que posent l’enseignement et l’apprentissage de langues tierces et additionnelles. Ses travaux ont notamment été publiés dans Language Teaching Research, le Journal of Second Language Pronunciation, Les Langues Modernes et la Revue des Sciences de l’Éducation.
Éric Gagnon
Éric Gagnon est sociologue et chercheur à VITAM - Centre de recherche en santé durable à Québec. Ses travaux portent sur le vieillissement, les soins, l'éthique et l'imaginaire social. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont le plus récent, Les signes du monde. Une ethnographie des centres d'hébergement (Montréal, Liber, 2021).
Dominique Giroux
Dominique Giroux est professeur titulaire à l’École des sciences de la réadaptation de l’Université Laval et chercheure au Centre d’excellence sur le vieillissement de Québec et au Centre de recherche en santé durable VITAM. Elle s’intéresse au maintien à domicile des personnes aînées, au respect de leur autonomie et de leur liberté, à leur participation sociale et leur qualité de vie ainsi qu’au soutien aux personnes proches aidantes.
Guitté Hartog
Guitté Hartog est chargée de cours et professionnelle de recherche à l’Université du Québec à Rimouski et détentrice d’un doctorat en psychologie sociale de l’Université Laval. Elle a travaillé 11 ans comme professeure chercheure à la Benemérita Universitad Automa de Puebla, au Mexique. Elle a fondé et dirigé La Manzana - Revue internationale sur les masculinités. Ses travaux de recherche portent sur les enjeux de l’EDI. Elle a été récipiendaire du prix reconnaissance en EDI décerné par la Fondation de l’UQAR en 2019. Son plus récent article porte sur les témoignages poétiques de fierté des femmes autochtones du Québec et du Mexique dans les Cahiers du CIÉRA.
Clarence Hatton-Proulx
Clarence Hatton-Proulx est doctorant en études urbaines et en histoire à l’Institut national de la recherche scientifique et à l’Université Paris I, Panthéon-Sorbonne. Sa thèse de doctorat porte sur les conséquences sociales et matérielles des transitions énergétiques à Montréal entre 1945 et 1980. Ses travaux ont été publiés dans Flux, Revue d’histoire de l’énergie/Journal of Energy History, le Journal of Urban History et la Revue d’histoire de l’Amérique française.
Angéline Martel
Angéline Martel est professeure de sociolinguistique et de langues au Département des Sciences humaines, Lettres et Communication de l’Université TÉLUQ. Elle est également directrice de l'Institut Jacques-Couture. Ses recherches portent sur l’interculturel, les droits des minorités linguistiques, les politiques linguistiques et la sensibilité interculturelle. Elles ont notamment été publiées dans l’International Journal of the Sociology of Language, Francophonies d’Amérique, Globe, la Revue Internationale d’études québécoises, Études de linguistique appliquée, Canadian Ethnic Studies, la Revue des sciences de l'éducation. À titre de co-auteur, elle a publié dans Correspondance et Enjeux et société.
Frédéric Mercure Jolette
Frédéric Mercure Jolette est professeur de philosophie au Cégep de Saint-Laurent et a soutenu avec succès une thèse de doctorat sur l’histoire de l’urbanisme à Montréal durant les Trente Glorieuses (Science politique – Université de Montréal). Il s’intéresse aux idées politiques et à la forme discursive que prennent la revendication d’autorité des experts et l’injonction à la participation citoyenne dans la planification urbaine ainsi qu’au changement de paradigme ayant eu lieu dans ce domaine dans les années 1960 et 1970. Il est membre du comité de rédaction de la revue Politique et sociétés et correspondant étranger pour la revue Métropolitiques. Ses travaux ont été publiés dans Planning Perspectives, La Revue d'histoire urbaine / Urban History Review et le Journal of Urban History.
Sophie-Anne Morency
Sophie-Anne Morency est doctorante en sociologie à l’Université du Québec à Montréal et détentrice d’une maîtrise en science politique avec une spécialisation en études féministes. Ses recherches portent sur les rapports de pouvoir en humour, à la liberté d’expression et à l’industrie humoristique québécoise. Elle est membre chercheuse de l’Observatoire de l’humour (OH) et du Chantier sur l’antiféminisme (RéQEF).
Lucas Parent-Painchaud
Lucas Parent-Painchaud est étudiant à la maîtrise en sociologie à l'Université Laval. Ses travaux portent sur les diverses manières dont Karl Marx a traité de l'esclavage dans son travail théorique, journalistique et militant. En tant qu'assistant de recherche au VITAM - Centre de recherche en santé durable, il s'intéresse au monde du bénévolat et aux enjeux qui l’ont traversé avant, pendant et après la pandémie de COVID-19.
Mouhamadou Sanni Yaya
Mouhamadou Sanni Yaya est membre de l’Ordre des administrateurs agréés du Québec et arbitre accrédité en droit civil et commercial de l’Institut de médiation et d’arbitrage du Québec. Titulaire d’un doctorat en droit (LLD) de l’Université de Montréal et d’un doctorat en droit privé et sciences criminelles de l’Université Paris-Saclay, il est professeur à l’Université du Québec à Rimouski. Ses intérêts de recherche concernent les aspects légaux de l’EDI, le droit du travail et du télétravail ainsi que le droit des technologies de l’information. Il a récemment publié un chapitre de livre sur le traitement jurisprudentiel d’une plainte pour discrimination à l’emploi par les tribunaux canadiens et québécois dans un ouvrage collectif sur la diversité paru aux éditions JFD.
Samuel Saint-Yves Durand
Samuel Saint-Yves Durand est comptable professionnel agréé (CPA) auditeur et professeur agrégé en comptabilité à l’Université du Québec à Rimouski. Ses intérêts de recherche touchent la comptabilité de gestion, le management, l’innovation, l’entrepreneuriat et l’EDI. En outre, il participe activement à différentes activités de coaching pour la relève entrepreneuriale et siège à plusieurs conseils d’administration au sein d’organisations régionales et provinciales. Son plus récent article, portant sur l’entrepreneuriat, est paru dans la revue Organisation et territoires.
Andrée Sévigny
Andrée Sévigny, détentrice d’un Ph. D. en service social, est chercheuse retraitée du Centre d'excellence sur le vieillissement de Québec et membre de l'Institut sur le vieillissement et la participation sociale des aînés à l'Université Laval. Ses travaux portent principalement sur l'action bénévole pour et par les personnes aînées.
Guillaume Sirois
Guillaume Sirois est professeur adjoint au département de sociologie de l’Université de Montréal depuis 2018. Spécialiste des milieux artistiques et culturels, ses recherches portent sur les discours experts et institutionnels dans le monde des arts, sur l’économie créative et la culture matérielle, ainsi que sur les bouleversements qu’entraîne l’arrivée des technologies numériques dans les milieux culturels. Ses recherches ont été publiées dans des ouvrages collectifs et revues scientifiques, notamment The Journal of Art Management Law & Society, l’International Journal of Cultural Policy et Recherches en communication.
Olivier Tremblay-Paradis
Olivier Tremblay-Paradis, détenteur d’un baccalauréat en sociologie, est candidat à la maîtrise en sociologie à l’Université Laval et membre étudiant du VITAM - Centre de recherche en santé durable. Il a travaillé comme auxiliaire de recherche auprès d’Éric Gagnon pendant plus de trois ans. Son mémoire de maîtrise, qui porte sur les dimensions sociales du « travail avec les voix » (ou avec les hallucinations) que font les participants et les participantes des groupes d’entendeurs et d’entendeuses de voix, s’inspire d’une approche alternative en santé mentale.
Sophie L. Van Neste
Sophie L. Van Neste est professeure agrégée en études urbaines à l’Institut national de la recherche scientifique et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en action climatique urbaine. Ses travaux portent sur les mobilisations sociales ainsi que les changements dans la gouvernance urbaine visant à transformer les villes et leurs infrastructures pour faire face aux changements climatiques. Ses travaux ont été publiés dans Environment and Planning C, Frontiers in Sustainable Cities, Lien social et politiques, Territory, Politics and Governance et le Journal of Urban Affairs.