Volume 61, 2-3, 2020 mai à décembre
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Michel BOCK et Yves FRENETTE
La francophonie canadienne depuis les années 1980 : débats, mobilisations et projections
Mathieu Wade
De la survivance à la vitalité : émergence d’un champ de recherche et institutionnalisation des savoirs experts en francophonie canadienne depuis les années 1980
Jimmy THIBEAULT
Écrire dans l’ombre de la longue décennie 1970 en Acadie et en Ontario français. La place de la relève littéraire dans le discours critique
Stéphanie CHOUINARD
La jurisprudence de droit linguistique à la Cour suprême du Canada sous le règne Harper : comment expliquer le changement de paradigme?
Serge MIVILLE
Montfort fermé : jamais? Le discours nationalitaire de SOS Montfort dans les journaux franco-ontariens
Serge DUPUIS
Les « champs relationnels » de l’Ontario français
Jacob LEGAULT-LECLAIR et E.-Martin MEUNIER
Vers un nouveau régime de migration francophone internationale et interprovinciale du Québec vers l’Ontario (1991-2016)
Marianne JACQUET et Gwénaëlle ANDRÉ
Les services d’accueil aux immigrants francophones en Colombie-Britannique : expériences ethniques différenciées et mobilités plurielles
Anne GILBERT et Brian RAY
Les dynamiques linguistiques dans l’espace francophone de la capitale à l’aune de l’immigration
Anne BOILY
De l’ACFO à l’AFO. Le projet politique multiculturel et le ministère du Patrimoine canadien comme facteurs d’influence dans la refonte de l’Association canadienne-française de l’Ontario.
Danika GOURGON
Le débat sur la gestion scolaire et sa dimension religieuse en Ontario français : une communauté divisée (1980-1998)
Michel BOCK
Des 400 ans de « présence française en Ontario » aux excuses pour le Règlement 17 : commémoration, réconciliation et conflits narratifs en Ontario français.
Notices biographiques
Gwénaëlle André
Gwénaëlle André est candidate au doctorat à l’Université Simon Fraser (Colombie-Britannique) au sein de la Faculté d’éducation. Sa principale recherche porte sur les relations qu’entretiennent les jeunes et les technologies numeriques. Sa dernière publication écrite en collaboration avec Diane Dagenais, Geneviève Brisson et Magali Forte adopte une perspective sociomaterielle sur les enjeux de littératie chez les jeunes enfants.
Michel Bock
Michel Bock est professeur titulaire au département d’histoire de l’Université d’Ottawa et spécialiste de l’histoire intellectuelle et politique du Canada français et du Québec. Ses travaux lui ont valu plusieurs prix et distinctions, dont le prix de la Gouverneure générale du Canada. Il dirige la collection « Amérique française », coéditée par les Presses de l’Université d’Ottawa et le Centre de recherche en civilisation canadienne-française, et est membre de la Société Charlevoix. Parmi ses plus récents ouvrages, rédigés en collaboration, relevons Résistances, mobilisations et contestations (PUO, 2019), Ottawa, lieu de vie français (PUO, 2017) et Le siècle du Règlement 17 (Prise de parole, 2015).
Anne Boily
Anne Boily est candidate au doctorat en science politique à l’Université de Montréal. Elle se spécialise en philosophie politique ainsi qu’en politique canadienne et québécoise.
Stéphanie Chouinard
Stéphanie Chouinard est professeure adjointe au Département de science politique du Collège militaire royal et co-affiliée à l’Université Queen’s, à Kingston (Ontario). Ses intérêts de recherche portent sur les droits des minorités linguistiques et les droits autochtones, ainsi que le rapport des minorités au droit.
Serge Dupuis
Serge Dupuis, originaire du Moyen-Nord ontarien, est historien professionnel oeuvrant à Québec et membre associé à la Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d’expression française en Amérique du Nord de l’Université Laval. Auteur de trois livres, puis d’une trentaine d’articles et d’essais, Serge Dupuis a reçu, pour son livre sur l’histoire du mouvement Richelieu, le Prix d’auteur pour l’édition savante (2016) et le Prix Richard-Arès (2017) pour le meilleur essai paru au Québec, puis pour ses recherches sur l’histoire des Canadiens français en Floride, le Prix Lilliane-et-Guy-Frégault (2010) de l’Institut d’histoire de l’Amérique française.
Yves Frenette
Yves Frenette, est professeur et titulaire de la Chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur les migrations, les circulations et les communautés francophones à l'Université de Saint-
Boniface (Manitoba). Ex-directeur du Centre de recherche en civilisation canadienne-française et de l'Institut d'études canadiennes, à l'Université d'Ottawa, il a fait paraître quatre livres et plus de 200 chapitres et articles scientifiques. En outre, il a dirigé ou codirigé une vingtaine d’ouvrages collectifs. Frenette a réalisé le site Web Francophonies canadiennes : identités culturelles http://sites.ustboniface.ca/francoidentitaire. Il dirige présentement le projet de partenariat Trois siècles de migrations francophones en Amérique du Nord (1640-1940).
Anne Gilbert
Anne Gilbert est professeur émérite au département de géographie de l’Université d’Ottawa, où elle mène divers travaux sur les minorités de langue officielle au Canada. Croisant les perspectives française et anglo-saxonne de la géographie, elle s’intéresse à leurs espaces vécus et imaginés à différentes échelles, à l’évolution de leur territoire et aux enjeux spatiaux de leur développement. Ses recherches actuelles portent sur la dynamique de l’espace francophone dans la région d’Ottawa-Gatineau, traversée par la frontière qui a la plus forte charge symbolique au pays. Elle s’intéresse notamment à la transformation des paysages construits de la capitale et à ses effets sur les identités et les appartenances.
Danika Gourgon
Danika Gourgon est candidate au doctorat en histoire à l’Université d’Ottawa. Mes recherches actuelles portent sur l’histoire de la question scolaire dans les francophonies hors Québec. Je m’intéresse plus particulièrement au rôle que les communautés minoritaires et leurs réseaux associatifs attribuent à l’éducation de langue française depuis la fin des années 1960.
Marianne Jacquet
Marianne Jacquet est professeure titulaire en éducation à l’Université de l’Alberta. Elle est également professeure-adjointe à l’Université Simon Fraser (SFU) où elle a occupé le poste de directrice-adjointe en éducation au Bureau des Affaires Francophones et Francophiles. Ses intérêts de recherche portent sur l’adaptation des institutions éducatives à la diversité ethnoculturelle; les parcours migratoires et scolaires des jeunes immigrants et de minorités visibles; l’éducation francophone en milieu minoritaire; la formation interculturelle des acteurs scolaires; le leadership éducationnel dans les écoles multiethniques; les politiques et les pratiques d’éducation inclusive.
Jacob Legault-Leclair
Jacob Legault-Leclair est candidat à la maîtrise en sociologie à l’Université d’Ottawa. Se spécialisant en méthode quantitative, il est présentement chercheur-étudiant associé à la Chaire « Québec, francophonie canadienne et mutations culturelles ». Son mémoire porte sur les déterminants culturels de la migration entre l’Ontario et le Québec. Il a aussi étudié les caractéristiques sociodémographiques des individus en faveur de la Loi 21 en lien aux mutations religio-démographiques de la société québécoise.
E.-Martin Meunier
E.-Martin Meunier est professeur titulaire à l’École d’études sociologiques et anthropologiques de l’Université d’Ottawa, Titulaire de la Chaire « Québec, francophonie canadienne et mutations culturelles » et Directeur du Collège des chaires de recherche sur le monde francophone de l’Université d’Ottawa. Auteur de plus de 75 contributions scientifiques dans diverses revues et collectifs, il a, entre autres, dirigé l’ouvrage Le Québec et ses mutations culturelles (Presse de l’Université d’Ottawa, 2016) et a récemment publié avec Jean-Paul Willaime, La guerre des dieux n’aura pas lieu. Entretiens Jean-Paul Willaime avec E.-Martin Meunier (Labor et Fides, 2019). Il codirige la Collection « 21e - Société, Histoire et cultures » aux Presses de l’Université d’Ottawa.
Serge Miville
Serge Miville a été titulaire de la Chaire de recherche en histoire de l’Ontario français au département d’histoire de l’Université Laurentienne de 2016 à 2021 et est directeur de l’Institut franco-ontarien. Ses recherches portent notamment sur l’histoire intellectuelle et les mobilisations nationalitaires en Ontario français (financé par le CRSH en 2018) et les relations entre le Québec et la francophonie canadienne (financé par le SQRC en 2020). Ses dernières publications ont porté sur la capacité d’influence des Franco-Ontariens à l’intérieur de l’État ontarien ainsi que sur les débats épistémologiques sur le champ des études franco-ontariennes.
Brian Ray
Brian Ray, vice-doyen à la recherche à la Faculté des arts et professeur agrégé au Département de géographie, environnement et géomatique à l’Université d’Ottawa, il se penche sur les façons dont les gens organisent leur vie quotidienne dans le cadre des villes multiethniques. Ses intérêts de recherche comprennent la discrimination et le racisme au Canada, la mobilité sociale et le statut socio-économique des enfants adultes nés au Canada de parents immigrants et qui habitent actuellement à Toronto, les géographies de l’emploi dans les grandes villes, l’évolution du paysage linguistique à Ottawa et Gatineau, les géographies sociales et dynamiques des ménages LGBTQ2S résidant à Toronto, Vancouver et Montréal, et l’abordabilité du logement et l’accession à la propriété parmi les réfugiés et les immigrés au Canada.
Jimmy Thibeault
Jimmy Thibeault est professeur agrégé au Département des études françaises de l’Université Sainte-Anne où il est titulaire, depuis 2013, de la Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et francophones. Il enseigne les littératures acadienne, québécoise, franco-ontarienne et francophone de l’Ouest. Ses travaux portent sur la représentation des enjeux identitaires, individuels et collectifs, dans les espaces culturels francophones du Canada. Il s’intéresse également aux transferts culturels en contexte de migration, de continentalité et de mondialisation. Il a publié Des identités mouvantes : Se définir dans le contexte de la mondialisation (Éditions Nota bene, Prix Gabrielle-Roy 2015) et a codirigé des dossiers spéciaux de revue dans Voix et Images (2011), @nalyses (2011), Québec Studies (2012) et Francophonies d’Amérique (2014-2015), ainsi que trois ouvrages collectifs dont le plus récent, Paroles et regards de femmes en Acadie paru aux Presses de l’Université Laval en 2020.
Mathieu Wade
Mathieu Wade est titulaire d’un doctorat en sociologie de l’Université du Québec à Montréal. Ses travaux portent sur le régime linguistique canadien, les sphères publiques plurilingues et les interactions entre politiques publiques et actions collectives. Il est actuellement chercheur à l’Institut d’études acadiennes à l’Université de Moncton.