Volume 60, numéro 2, mai-août 2019
Pierre Hamel et Jean Rousseau
Identité professionnelle et changements structurels. Le Québec face à la globalisation économique et culturelle
Hélène Dubois
Le code des professions et les enjeux de la reconnaissance professionnelle au Québec
Nancy Côté, Charles Fleury et Daniel Mercure
L’identité professionnelle des médecins de famille au Québec
Annie Pullen Sansfaçon et Josianne Crête
Vécu et rapport au travail des prestataires d'assistance sociale de longue durée
Marie-Andrée Côté et Normand Brodeur
Impact des nouvelles modalités d’encadrement de la psychothérapie chez les travailleurs sociaux
Jean-Luc Bédard et Anna Maria Zaidman
Concilier protection du public et admission de professionnels de la santé formés à l’étranger : enjeux relatifs à la mobilité internationale dans le cadre de l’entente de reconnaissance mutuelle Québec‑France
Emmanuelle Turcotte
Mobiliser les méthodes mixtes pour mieux comprendre les parcours de vie des femmes sans enfant
Simon Langlois et David Gaudreault
Représentations sociales de la pauvreté et des inégalités au Québec
Notices biographiques
Jean‑Luc Bédard
Jean‑Luc Bédard est professeur au Département Éducation de l’Université TÉLUQ. Ses recherches portent sur la formation en milieu de travail, les systèmes professionnels et l’entrée en pratique de professionnels formés à l’étranger, en particulier au sein de professions règlementées. Ses travaux récents s’inscrivent aux croisements de la sociologie des professions, du travail et de l’approche néo-institutionnaliste. En examinant l’entrée en pratique de PFÉ, il inclut les acteurs de l’immigration, de la régulation des professions, des établissements de formation et du marché du travail. Sa discipline initiale de formation est l’anthropologie (Ph.D., Université Laval, 2005).
Normand Brodeur
Normand Brodeur détient un doctorat en service social et est professeur à l’École de service social de l’Université Laval où il enseigne l’éthique et l’intervention sociale. Ses travaux de recherche portent principalement sur l’intervention auprès des hommes en contexte de violence conjugale ou d’immigration. Il s’intéresse également à l’impact des modifications législatives récentes sur les travailleurs sociaux. Avec quelques collègues, il a notamment publié une critique de la définition légale de la psychothérapie.
Marie‑Andrée Côté
Marie‑Andrée Côté est bachelière en psychologie et candidate à la maîtrise en service social à l’Université Laval. Elle est employée comme intervenante de crise au Centre de prévention du suicide de Québec. Elle est intéressée à poursuivre son cheminement par la pratique professionnelle en tant que travailleuse sociale.
Nancy Côté
Nancy Côté est professeure adjointe au Département de sociologie de l’Université Laval et chercheure régulière au Centre de recherche sur les soins et les services de première ligne de l’Université Laval. Elle est co-leader de l’axe « Environnement milieu de vie et milieux de travail ». Ses travaux s’inscrivent dans les champs de la sociologie du travail et des organisations. Elle s’intéresse aux enjeux que posent les transformations des organisations et des systèmes de santé sur les professionnels et les gestionnaires de ce secteur. Madame Côté a également développé une expertise dans le domaine de la recherche en partenariat. Elle travaille en étroite collaboration avec différents acteurs stratégiques du réseau de la santé et des services sociaux, des intervenants, ainsi que des usagers partenaires.
Josianne Crête
Après 11 ans à pratiquer comme travailleuse sociale auprès d’une clientèle adulte ayant une déficience physique, Josianne Crête en est maintenant à compléter ses études doctorales à l’Université de Montréal, Canada. Elle s’intéresse au vécu des cliniciennes en travail social, que ce soit à travers leur utilisation de divers savoirs dans leur pratique (projet de maitrise), de leur identité professionnelle (projet de doctorat et assistanat de recherche) ou de leurs rôles et tâches (projets cliniques). La majorité de ses publications, dont ses dernières, portent donc sur ce sujet (voir par exemple : Crête, J. (2016). Qui sont et que font les travailleuses sociales en réadaptation en déficience physique? Service social, 62(2), pp. 80-93).
Hélène Dubois
Hélène Dubois Titulaire d’un baccalauréat en économique de l’Université de Sherbrooke et d’une maîtrise en sciences économiques de l’Université d’Ottawa, madame Dubois a oeuvré dans la fonction publique à compter de 1985, au ministère des Finances du Canada, au ministère des Finances du Québec et au ministère des Ressources naturelles du Québec. De 2007 à 2014, elle a dirigé les activités de la direction de la recherche et de l’analyse de l’Office des professions, notamment dans le cadre des importants travaux relatifs à la mobilité de la main-d’oeuvre impliquant les ordres professionnels. Retraitée depuis 2015, elle participe aux travaux de la Commission d’évaluation de l’enseignement collégial ainsi qu’à ceux de la Commission de l’éducation des adultes et de la formation continue du Conseil supérieur de l’éducation.
Charles Fleury
Charles Fleury est professeur agrégé au département des relations industrielles de l’Université Laval et directeur académique du laboratoire CIQSS de l’Université Laval. Ses travaux portent principalement sur les transformations des parcours de vie, le rapport au travail, les générations et les migrations.
David Gaudreault
David Gaudreault est doctorant au département de sociologie de l’Université Laval. Dans son mémoire de maîtrise intitulé La carrière publique de l’intimidation au Québec. Incursion dans l’économie morale de l’enfance (Prix de l'ACSALF Georges‑Henri‑Lévesque 2018), il a fait la généalogie du problème social de la violence entre jeunes. Plus largement, ses recherches portent sur les reconfigurations contemporaines de la déviance et les dispositifs disciplinaires qui s’y rattachent. Dans sa thèse de doctorat, il s’intéresse à la correction morale de la délinquance dans le cadre d’une ethnographie institutionnelle en Centres jeunesse.
Pierre Hamel
Pierre Hamel est professeur au département de sociologie de l’Université de Montréal. Sa recherche en cours porte sur l’action collective, la gouvernance, la démocratie et les processus de démocratisation eu égard aux villes et métropoles contemporaines. Il a co-dirigé notamment, avec Louis Guay, l’ouvrage collectif Les aléas du débat public. Action collective, expertise et démocratie paru aux Presses de l’Université Laval en 2018.
Simon Langlois
Simon Langlois a enseigné au département de sociologie de l’Université Laval pendant 42 ans et il a été rédacteur de Recherches sociographiques pendant cinq ans. Il a été nommé professeur émérite en novembre 2016. Ses intérêts de recherche portent sur la stratification sociale, la sociologie de la consommation et la sociologie du Québec. Il a publié en 2017 Le Québec change et en 2018, Refondations nationales au Canada et au Québec. Il a été élu membre de l’Académie canadienne des sciences sociales et il a reçu en 2017 le prix annuel Outstanding Contribution to the discipline of Sociology, de la Société canadienne de sociologie.
Daniel Mercure
Daniel Mercure est directeur du Département de sociologie de l’Université Laval, président d’honneur de l’Association internationale des sociologues de langue française, fondateur et directeur de la collection Sociologie contemporaine aux Presses de l’Université Laval, et fondateur et coresponsable du Comité international Sociologie du travail. Membre élu de la Société royale du Canada et récipiendaire de l’Ordre de la Pléiade, ses publications portent principalement sur les changements socioéconomiques contemporains et les nouvelles dynamiques du travail, spécialement les nouvelles formes de subjectivation et le rapport au travail.
Jean Rousseau
Jean Rousseau est chercheur et membre du groupe de recherche sur les institutions et les mouvements sociaux (GRIMS). Ses travaux actuels portent sur les enjeux relatifs à l’inclusion des familles immigrantes en matière d’éducation des adultes et de formation continue.
Annie Pullen Sansfaçon
Annie Pullen Sansfaçon (PhD Ethics, social work, DeMontfort University, UK) est professeure agrégée à l’École de travail social de l’Université de Montréal. Elle s’intéresse aux approches anti‑oppressives dans la perspective de développer des pratiques éthiques et émancipatrices auprès de diverses populations. Durant les dernières années, elle a dirigé des projets de recherche visant à mieux comprendre l’identité professionnelle des travailleuses sociales, ainsi que des projets ayant pour but de mieux comprendre les expériences de certains groupes en lien avec les oppressions vécues, tel les enfants transgenres. Elle est l’auteure du livre The Ethical Foundations of SocialWork (2012, Routledge) ainsi que de Supporting
Transgender and Gender Creative youth (2014, Peter Lang).
Emmanuelle Turcotte
Emmanuelle Turcotte est détentrice d’un doctorat en sociologie (UQÀM) et possède une expertise en méthodologies mixtes de recherche. Ses intérêts scientifiques portent entre autres sur l'expérience de la non‑maternité, les parcours de vie des femmes baby‑boomers et les transformations familiales au Québec.
Anna Maria Zaidman
Anna Maria Zaidman, est professionnelle de recherche à l’Université TÉLUQ, à l’UQAM
ainsi qu’à l’Institut de recherche sur l’intégration professionnelle des immigrants (IRIPI). Elle a collaboré à plusieurs recherches sur la formation générale des adultes, la formation individualisée en milieu de travail, la reconnaissance des acquis des professionnels formés à l’étranger et l’intégration socio‑professionnelle des personnes immigrantes. Candidate au doctorat en sciences de l’éducation à l’UQAM, elle étudie les processus d’apprentissages informels et transformateurs à partir des expériences de vie. Elle a aussi plusieurs années d’expérience à titre de conseillère et de formatrice auprès des professionnels formés à l’étranger.